Sept animaleries à Paris sont accusées par les services de la douane pour trafic de 160 chiens et chats. Les trois propriétaires de ces établissements d’animalerie ainsi que certains de ces employés et un vétérinaire sont interpellés dans le cadre de cette affaire selon France Info.
Des plaintes de clients et de la Société protectrice des animaux (SPA) ont conduit à une première enquête à la fin du premier trimestre de 2012 à l’encontre de ces sept établissements d’animaleries et de pépiniéristes sis au quai de la Mégisserie.
La cellule anti-trafic de cette société faisait la découverte d’une dérive faite par ces animaleries sur leurs papiers, des chiots plus jeunes sont incorrectement vaccinés contre la rage.
Un réseau d’importation illicite d’animaux ?
Les transports illicites des animaux touchent de nombreux pays ces dernières années. Chiens et chats ont été illégalement importés d’un pays pour ensuite être vendus très cher dans un autre. Pour être plus précis, ces animaux ont été achetés à bas prix aux pays de l’Est comme la Hongrie, la République Tchèque et la Belgique pour être revendus à prix d’or dans ces animaleries parisiennes.
Il y a d’autres soupçons émanant d’autres services, c’est-à-dire des douanes judiciaires et du groupe d’intervention régional de Paris qui ont mené l’enquête. Ils suspectent le mauvais traitement infligé à ces animaux saisis et la fausse déclaration dans le certificat vétérinaire livré.
Face à cette situation, selon une source judiciaire, le Parquet de Paris se manifeste et depuis mai 2013, des perquisitions et des gardes à vue ont eu lieu.
Les raisons touchent notamment le « travail dissimulé », la « tromperie », le « transport commercial d’animaux vivants sans agrément » et l’ « introduction sur le territoire national d’animaux vivants non conformes aux conditions sanitaires ou de protection ».