Au Canada, un nouveau projet de loi concernant les animaux a été voté. La Human Society International a dans l’espoir que la SPCA détiendra désormais plus de ressources et de pouvoirs grâce à cette nouveauté juridique.
Une loi en faveur des animaux de ferme
La semaine dernière, l’aval du ministre de la Justice a été attendu par Pierre Paradis qui souhaitait déposer le projet de loi contre la maltraitance des animaux. Cette loi est sensée encadrer la protection des animaux et punir ceux qui les maltraitent.
Cette démarche a été bien accueillie par la directrice de la Human Society International, qui estime dans le même temps que cette loi ne pourra être exploitée si les moyens sur le terrain restent insuffisants.
Madame Aldworth, la directrice de la fondation, d’expliquer que les agents de la SPCA sont ceux qui disposent des compétences nécessaires pour effectuer des inspections sur le terrain. Cependant, elle note que les SPCA basées en province manquent de ressources et que leurs financements ne leur permettraient pas de mener cette mission à bien.
Contrairement aux SPCA situées dans les autres provinces canadiennes, il semblerait que celles installées au Québec ne fonctionnent qu’avec peu de fonds. Le constat est sans équivoque : celle basée à Montréal n’emploierait que 5 inspecteurs qui essaient d’intervenir sur des milliers de plaintes tous les ans.
Qui plus est, les inspecteurs de la SPCA exerçant au Québec n’ont pas le pouvoir de retirer un animal maltraité sans mandat de la cour, même s’il leur est possible d’effectuer des descentes sans avoir été appelés. Il faut aussi considérer l’obligation des agents du ministère de prévenir les propriétaires d’animaux avant de venir chez eux pour leur donner une amende. Une marge de manœuvre qui ne donne pas réellement l’occasion à ces agents d’effectuer entièrement leur travail.
La directrice de Human Society International a exprimé son désir de voir cette loi apporter des changements significatifs dans les attributions des agents de la SPCA, afin que les animaux puissent disposer d’une meilleure qualité de vie.